Matagalpa est située au creux d'une vallée. Les versants de celle-ci ont subi une déforestation importante qui est un des facteurs principaux qui amène l'eau de pluie très rapidement dans les rivières, sans avoir la possibilité de s'infiltrer dans le sol. Cela a pour conséquence des inondations importantes dans la ville, durant la saison des pluies.

Afin de mieux gérer les cours d'eau de Matagalpa, la commune cherche à établir un plan de drainage des eaux pluviales avec l'appui de spécialistes du Canton de Genève, d'UNOSAT, et du CIGMAT.

Une des premières étapes de cette longue étude est le relevé topographique des différentes rivières qui parcourent la ville. Ces informations permettront de réaliser une modélisation hydraulique de ces cours d'eau.

Exemple de gestion actuelle de l'eau de pluie (juste après un orage).
	Un des résultats négatifs.
Pour effectuer les relevés topographiques, il a d'abord fallu oser se jeter à l'eau.
	Et ne pas avoir peur de faire de l'équilibrisme.
Un collègue, Armando Espinal, en pleine concentration.
	L'ambiance de travail pourrait paraître idyllique. Mais sur votre écran, il vous manque l'odeur qui se dégage de tout ce que l'on peut trouver dans ces rivières et sur leurs berges... Pour cet affluant du Rio Grande de Matagalpa, l'eau sent étrangement le lait... depuis qu'elle reçois les rejets d'une fabrique de lait en poudre.
Aménagement urbain sur les rives des cours d'eau.
	Rejet d'eau "épurée", à la sotie de la station d'épuration...
C'est aussi l'occasion de découvrir la vie des rives de ces cours d'eau: