Le Café
 
 

Matagalpa se situe au coeur d'une région productrice de café. Il s'agit d'une économie importante pour cette ville et ses alentours. J'ai profité de ma présence pour m'intéresser aux différentes étapes de la production du café, et vous en retransmets l'essentiel en image, ci-dessous.

Tout d'abord, le caféier est un petit buisson qu'il faut laisser grandir durant quelques années avant qu'il produise son fruit. Sur cette photo, il s'agit de petits plants élevés de manière biologiques.

(foire de l'environnement, Matagalpa, printemps 2008)

Ensuite, les buissons de café sont cultivés à l'ombre de grands arbres, parfois eux-mêmes cultivés spécialement pour couvrir le café.

(finca Selva Negra)

Le caféier donne trois floraisons, avant de produire son fruit.

(finca Selva Negra)

Puis le grain de café peu grandir.

(finca Selva Negra)

Une fois à maturation, le grain devient rouge.

Et peut être alors récolté avec grand soin. Il ne faut pas arracher le grain, sinon la petite tige qui le retient à la branche se casse, et aucune fleur ne pourra germer à cet endroit l'année suivante.

(finca El Dimante, San Ramón)

Il n'est pas rare de trouver des enfants qui travaillent comme cueilleur de café. Certains peuvent rapporter jusqu'à 100.- Cordobas (CHF 5.-) pas jour à leur famille.

Le salaire est proportionnel à la quantité de café récolté.

(finca El Diamente, San Ramón)

La récolte s'effectue entre fin octobre et début février, selon l'atlitude à laquelle se trouve la plantation.

(finca El Diamente, San Ramón)

La récolte, comme les autres étapes de la production, est particulièrement bien gardée, par des gardiens privés.

(finca El Diamente, San Ramón)

La partie rouge du fruit du caféier (cerise) n'est en fait qu'une pulpe, qu'il faut ouvrir pour trouver deux grains de café.

De nombreux mécanismes ont été développés pour séparer les grains de leur pulpe. Sur cette photo, on peut voir une petite dépulpeuse, dont le mécanisme est entrainé par une petite turbine.

Après le dépulpage, une grande quantité d'eau est nécessaire pour le lavage des grains.

(finca Esperanza Verde, San Ramón)

Les grains doivent être ensuite séchés. Comme on le voit sur cette photo, pour le café de meilleure qualité, les grains sont séchés sur des grillages. Le café peut aussi être séché sur un sol en béton, ou sur des grands plastics noirs. Le café de moins bonne qualité est séché dans des fours.

(finca Esperanza Verde, San Ramón)

Il faut encore enlever une fine couche au grain pour obtenir le "café or", avant d'effectuer la torréfaction. Ensuite, il est finalement moulu.

(foire de l'environnement, Matagalpa, printemps 2008)

A Matagalpa, le café local finit dans les étalages des magasins, à côté du café soluble de Nescafé.

Et tout cela peut terminer dans une magnifique tasse de céramique noire, spécialité artisanale de Matagalpa.

Mais en buvant cette bonne tasse de café, n'oublions pas les efforts qu'il faut accomplir pour la préparer.

(finca El Diamente, San Ramón)

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